Nadia Vadori-Gauthier, chorégraphe, docteure en esthétique de l’Université Paris 8, formatrice en Body-Mind Centering®
Formée à la danse et aux arts plastiques, elle fonde ses recherches et sa pratique sur son expérience somatique. Ses propositions se situent aujourd’hui entre danse et performance et video. Elles questionnent les frontières entre l’art et la vie, le visible et l’invisible, en relation aux publics et aux environnements naturels et urbains. Son travail investit une perspective éthique qui place la relation et la résonance au cœur des processus. Elle compose avec la sensation, l’émotion, l’imaginaire, et l’inconscient, ainsi qu’avec une dimension vibratoire-énergétique qui l’engage à investir des états de perception modifiés. Au fil du temps, elle a créé une technique de danse en relation aux environnement nommée Corps sismographe®, permettant d’interconnecter intériorité et extériorité dans la composition instantanée. Artiste associée à l’équipe de recherche « Scènes du monde » de l’Université Paris 8, elle développe des propositions en lien aux œuvres muséales et aux arbres. Elle est également chorégraphe au sein du Corps collectif avec lequel elle développe des propositions impliquant une dimension collective élargie, humaine et non-humaine, en lien avec la Terre. Elle mène, depuis 2015, un acte quotidien de résistance poétique : Une minute de danse par jour. Un documentaire a été réalisé sur ce travail : Une joie secrète de Jérôme Cassou (sortie en salles 2019). Elle dirige la publication de l’ouvrage Danser Résister, (éditions Textuel 2018) et publie des articles dans des ouvrages collectifs.